Dans la sphère des auteurs – en herbe ou cultivés – écrire un roman, c’est faire fi des avertissements.
Attention !
Toujours se fier à ses propres lectures.
Jamais aux auteurs… de palabres !
C’est ainsi que je vois les choses.
Le segment marketing de la publication d’un livre, rondement observé à la loupe, est régenté par des intérêts assez peu liés aux aspirations réelles.
Rien de nouveau.
Technique, propos, style… sont autant de contraintes qu’un livre rencontrera en premier lieu. Ces filtres, légitimes et nécessaires, sont a priori les garants d’un éditeur complice.
Mais suivront la diffusion, la distribution, l’environnement… et c’est un autre débat !
Arriver entre vos mains, quel chemin !
Savez-vous qu’un seul petit pourcent – oui 1 %, vous avez bien lu – sort de l’escarcelle des éditeurs qui dégorge de manuscrits adressés par voie postale ?
Avez-vous entendu parler du pilonnage des invendus ?
Au mieux, pour qu’un ouvrage vous parvienne, il devra sortir de la noyade, de l’offre opulente des libraires de quartiers (bravo) ou des plateformes internet.
Au pire, vous louperez d’autres canaux, pourtant abreuvés.
Nous y voici presque…