En colère moi ? Meuh non… si je regarde autour, les jours de buée sur les lunettes rendent le monde extérieur plus mystérieux, plus attrayant. Mais dès que le chiffon est passé, l’envie d’écrire autre chose que des chansons ou des billets devient parfaitement nette.
Rien à faire, je n’arriverai jamais à faire les choses simplement. D’un côté, ça permet d’en faire des tartines en se livrant allègrement à l’inépuisable et grisant exercice de la paraphrase, au risque de perdre le lecteur ; et d’un autre, d’affirmer le contraire en un mot : Ouste !
L’idée développée dans cette nouvelle que je publie aujourd’hui, ça fait très longtemps que je l’ai trouvée.
A chaque élection présidentielle, je me dis « Mais bon sang, pourquoi personne n’y a encore pensé ?!? ». Enfin, peut-être que quelqu’un l’a déjà mise en forme et je l’ignore, vous me direz si vous savez…
Depuis 2020, j’ai écrit deux romans (enfin trois, mais le tout premier – 2016 – ne sera jamais rendu public). Le déclic s’est produit à partir d’une liste de noms réels, glanés ça et là, jugés suffisamment insolites ou romanesques pour en faire la collection.
Et puis, peu après, j’ai enfin réussi à trouver des fins à de si nombreuses idées qui trottaient comme autant de hamsters joviaux dans mes rouages ciboulesques.
Un verrou a pété ce jour-là. De ce fait, ma forme narrative s’est imposée d’elle-même : une histoire par chapitre et un épilogue réunissant tous les personnages. Hop !
Parvenu au deuxième roman (qui paraîtra au printemps 2022, avant le tout premier que je remanierai bientôt), j’ai jugé opportun d’isoler in extenso un des chapitres et d’en faire cette nouvelle. Comme le sujet traite d’une élection présidentielle (c’est une fiction bien sûr), il est apparu évident de profiter du contexte électoral actuel pour surfer, fluiiitch.
Alors voilà, je ne suis pas peu fier de pouvoir vous présenter aujourd’hui cet ouvrage !
Les abstentionnistes, hésitants, déçus et autres concernés de près ou de loin par le phénomène électoral national devraient y trouver leur compte.
Côté business, sachez qu’être publié par un éditeur, c’est faire partie des 1 % d’élus. Autant avaler un buvard et se jeter du haut d’une tour avec son manuscrit à la main, seul moyen alors de produire un choc susceptible de vous distinguer de la masse.
J’ai donc choisi, après de coûteux et infructueux efforts, de procéder d’une autre manière. J’ai trouvé un imprimeur éditeur dans le nord de la France, qui devient pour moi la solution intermédiaire (ou durable ?) à mes mots/maux.
Mes compétences en infographie (une partie de mon ancien métier) me permettent de parvenir à un coût de fabrication raisonnable.
Mais à squeezer comme ça le travail d’un réel éditeur, j’aurai évidemment à ma charge tout le travail de promotion du bazar. Cette nouvelle ne sera pas distribuée en librairies. Je connais cependant – toujours grâce à mon parcours professionnel – les engrenages publicitaires… et comme je n’ai pas la prétention de viser les fauteuils de François Busnel – d’autant qu’il vaque maintenant à d’autres occupations –, je saurai me contenter de l’éventuel et potentiel buzz de ce récit.
Pour clore cette présentation, le moment venu, aux beaux jours quand il paraîtra, ne craignez pas de lire le roman duquel j’ai tiré ce texte. Car mon roman développe une thématique d’ensemble bien différente, les huit autres chapitres n’ayant aucun rapport avec la politique.
Mais ça, pour une nouvelle, c’en est une !
Cet ouvrage constitue un des chapitres du roman « Le château de Mossot » (à paraître à l’été 2022).